La vitamine clé présente dans le poisson et la viande pour prévenir les maladies. C’est un étude très intéressante qui décrypte cela.
Les vitamines jouent un rôle crucial dans le métabolisme, contribuant à la production d’énergie et au bon fonctionnement du système nerveux. Parmi elles, la vitamine B1 (thiamine), présente dans le poisson, la viande et certains végétaux, se distingue par ses effets protecteurs contre plusieurs pathologies, comme le confirment des recherches publiées dans The Lancet et d’autres revues médicales.
Les fonctions vitales de la vitamine B1
La thiamine est indispensable à la conversion des glucides en énergie, un processus essentiel pour le cerveau et les muscles. Elle participe également à la transmission de l’influx nerveux et à la contraction musculaire, soutenant ainsi le système nerveux et locomoteur.
Une étude parue dans The Lancet Neurology (2018) a souligné son importance dans la prévention des neuropathies périphériques et des troubles cognitifs, notamment chez les personnes à risque de carence.
Où trouver la vitamine B1 ?
Le corps ne stockant pas cette vitamine hydrosoluble, un apport régulier par l’alimentation est nécessaire. Les sources les plus riches incluent :
- Viandes : porc maigre, bœuf.
- Poissons : thon, saumon.
- Légumineuses : lentilles, pois.
- Céréales complètes : riz brun, avoine, pain complet (NIH, 2023).
- Noix et graines : amandes, graines de tournesol.
- Légumes : asperges, épinards, choux de Bruxelles.
Carence en vitamine B1 : des risques graves
Un déficit en thiamine peut entraîner des complications sévères, telles que :
- Faiblesse musculaire et neuropathies (MedlinePlus).
- Insuffisance cardiaque et œdèmes (syndrome de beri-béri).
- Troubles neurologiques (encéphalopathie de Wernicke-Korsakoff), fréquente chez les personnes alcoolodépendantes (The Lancet, 2017).
Les populations à risque incluent les personnes âgées, les diabétiques, les patients souffrant de malabsorption intestinale et ceux vivant avec le VIH/sida.
Apports recommandés
Selon MedlinePlus, les besoins journaliers varient :
- Hommes adultes : 1,2 mg/jour.
- Femmes adultes : 1,1 mg/jour.
- Femmes enceintes/allaitantes : jusqu’à 1,4 mg/jour.
Une méta-analyse récente (The American Journal of Clinical Nutrition, 2024) confirme qu’une alimentation équilibrée couvre généralement ces besoins, mais des suppléments peuvent être nécessaires dans certains cas, sous supervision médicale.
Que retenir de l’étude – La vitamine clé présente dans le poisson et la viande pour prévenir les maladies
La vitamine B1 est un nutriment clé pour prévenir des troubles neurologiques et cardiovasculaires. Intégrer des sources variées dans son alimentation reste la meilleure stratégie pour éviter les carences. Pour un suivi personnalisé, consultez un professionnel de santé.